Sautez à la section Télécharger une sauvegarde pour obtenir des sauvegardes déjà customisées et tricher facilement pour visiter sans inquiétude les mondes de Nanosaur 2
Nanosaur 2, une madeleine de Proust !
A cette époque, les versions de Windows se nommaient encore avec deux lettres, et le dossier jeux laissait le choix entre les cartes de la solitude ou bien se faire exploser contre un 4. Ces jeux : le solitaire et le démineur étaient certes un peu distrayant, mais plutôt déprimant ; et pendant ce temps, Apple livrait ses iMac G5 avec Nanosaur 2 préinstallé.
Cette époque, c’était en 2004, quand Apple organisait encore ses Apple Expo. Une version francisée et miniature des Keynotes, qui remplissait tout un hall à porte de Versailles. Au centre du hall, le stand Apple où étaient exposées les dernières nouveautés et où à heure fixe une présentation avec écran géant et conférencier animait tout le stand. Partout autour, des exposants de logiciels, accessoires, et autre équipements compatibles avec la pomme, qui venaient chercher un peu de visibilité. Ce jour-là, moi qui n’avais à la maison qu’un PowerMac 7200 (1995), je lançais ma première partie de Nanausor 2 sur l’un des iMac G5 alignés au fond du stand.
Aujourd’hui, Nanosaur 2 c’est donc pour moi la frénésie des Apple expos, la découverte de machines qui n’avaient plus rien à voir avec celle que je connaissais et mes premiers pas sur OS X.
Mais je suis aussi un peu fainéant, plutôt curieux et surtout très mauvais aux jeux vidéos, alors pour redécouvrir facilement les 3 mondes de Nanosaur 2, j’ai mis au point cette petite technique.
Comment ça marche
Tout repose sur les fichiers de sauvegarde. Ces fichiers ne font que 32 octets et il est possible de les modifier avec n’importe quel éditeur hexadécimal. J’ai choisi Hex Fiend.
C’est tout ce que contient le fichier de sauvegarde : 8 fois 4 octects (ou 8 fois 8 caractères hexadécimaux). Dans ce fichier, chaque caractère hexadécimal a une signification, et c’est en le modifiant que l’on va pouvoir démarrer n’importe quel niveau avec autant d’équipements que l’on souhaite.
Les paramètres sur lesquels on va jouer sont :
- Le niveau dans lequel on est téléporté
- Le nombre de vie restantes
- La santé restante (avant de mourir et perdre une vie)
- Le niveau de protection restant (la bulle violette)
- Le niveau de carburant du réservoir du jetpack
- Le nombre de lasers
- Le nombre de grenades à fragmentation
- Le nombre de missiles à tête chercheuse
- Le nombre de bombes
Pour chaque qword indiqué dans l’image ci-dessus, j’indique les octets correspondant à chacun des paramètres. Pour chaque paramètre, j’indique :
- La valeur minimale
- La valeur maximale normale (valeur maximale atteignable en jouant normalement)
- La valeur maximale supportée par le jeu. Une valeur plus grande aura généralement pour conséquence d’être supprimée par le jeu (donc initialisée à zéro) ou bien la partie ne démarrera pas.
Télécharger une sauvegarde
Cette archive .zip contient les sauvegardes pour démarrer chaque niveau en ayant soit un bon niveau d’équipement, soit le niveau maximal supporté par le jeu (presque illimité). Le contenu de l’archive est organisé ainsi :
- Répertoire Good_conf : Bonne configuration d’équipement
- Fichier level_1 : Niveau 1 (3 vies, bulles pleines, 100 munitions de chaque arme)
- Fichier level_2 : Niveau 2 (5 vies, bulles pleines, 400 munitions de chaque arme)
- Fichier level_3 : Niveau 3 (8 vies, bulles pleines, 900 munitions de chaque arme)
- Répertoire Max_conf : Configuration maximale supportée d’équipements et de vies :
- Fichier level_1 : Niveau 1
- Fichier level_2 : Niveau 2
- Fichier level_3 : Niveau 3
